• Une bonne nouvelle pour bien commencer l'année


    Voici publié dans Les Nouvelles Calédoniennes une nouvelle condamnation de Nouméa Diving - Lire l'article.



    Il faut juste espérer que ces condamnations seront un signal FORT qui incitera certaines structures à respecter tous les volets de la réglementation ainsi que les règles de bonne pratique ...


    Ne perdons pas de vue que la situation de Nouméa Diving avait été dénoncée à maintes reprises et depuis des années y compris par voix d'avocat auprès de la Présidence du Gouvernement de la Nouvelle Calédonie.

    Il aura fallu de multiples accidents, et finir par un homicide, pour que la justice y mette son nez et règle enfin définitivement le problème.


    Le patron de Nouméa Diving interdit de plongée

    Une nouvelle condamnation a été prononcée hier à l’encontre de l’ex-patron de Nouméa Diving. Déjà condamné le 1er décembre à une peine de deux ans de prison avec sursis et à une interdiction d’exercer toute activité de plongée pendant cinq ans, il a écopé hier d’une nouvelle interdiction de trois ans.

    Il avait déjà été condamné au début du mois, par la cour d’appel de Nouméa. Deux ans d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une interdiction d’exercer toute activité en rapport avec la plongée pendant cinq ans, pour l’« homicide involontaire par imprudence » d’un touriste japonais lors d’un baptême, en septembre 2008. Hier, Raoul Monthouel, l’ex-patron de Nouméa Diving, vient d’ajouter une nouvelle condamnation à son casier judiciaire, pour « mise en danger de la vie d’autrui », suite à des faits survenus en février 2008. L’ex-patron de Nouméa Diving, à la barre de son bateau, était passé dangereusement au-dessus de la palanquée d’un club concurrent (Lire notre édition du 13 novembre).


    Raoul Monthouel aurait déjà quitté le territoire.

    Le tribunal correctionnel de Nouméa a rendu son délibéré dans ce dossier évoqué le 12 novembre dernier et a condamné le patron de plongée à une « interdiction d’exercer toute activité de plongée sous-marine pendant trois ans sur l’ensemble du territoire de la République, sous peine de deux ans de prison en cas de non-respect de cette interdiction ». Il devra également verser 50 000 francs de dommages et intérêts à l’une des victimes, et verser un franc symbolique à l’Association des plongeurs de Nouvelle-Calédonie.
    En revanche, il a été relaxé pour ces mêmes faits, en 2006, sur le récif de l’îlot Maître, où il serait passé au-dessus d’une palanquée de trois plongeurs, là encore du club Lagoon Safari.
    Concernant le défaut d’agrément, Raoul Monthouel a été condamné à une amende de 150 000 francs et pour le défaut de marques extérieures d’identité, à une amende de 268 490 francs.
    La défense, par la voix de Me Deswarte, a estimé que ce délibéré est « une bonne décision » puisque cette nouvelle condamnation est d’ores et déjà couverte par celle qui a été prononcée le 1er décembre par la cour d’appel de Nouméa.
    N’ayant plus d’avenir commercial en Nouvelle-Calédonie, il se murmure que Raoul Monthouel aurait quitté le territoire. « C’est ce qu’il a de mieux à faire », a estimé son avocat, d’autant que la mesure d’interdiction d’exercer son activité de plongée ne s’applique que pour le territoire de la République française. Raoul Monthouel est libre de tenter de relancer son activité de plongée sous-marine dans n’importe quel pays du Pacifique, voire du globe, tant qu’il ne s’agit pas de la France.


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